25 août 2014 AccueilTechniques médicalesKinésithérapie

La kinésithérapie

La kinésithérapie s’avère être d’une grande utilité dans le processus de rééducation d’un patient après une blessure, un accident, une intervention chirurgicale ou un quelconque traumatisme physique.

Le kinésithérapeute, encore appelé masseur-kinésithérapeute, ou kiné dans le langage courant est un spécialiste paramédical, qui réalise des actes réalisés de façon manuelle ou à l'aide de quelques appareils et instruments en vue du renforcement musculaire, de la mobilité et de l'endurance d'un patient.

Histoire de la kinésithérapie

La pratique des massages, de la gymnastique et de certains exercices respiratoires remontent à l'antiquité. Héritée de la médecine grecque et romaine, la kinésithérapie, y compris le massage, tire ses origines d'un ensemble de connaissances appartenant à un savoir populaire. Elle est également redevable à la physiologie humaine, ainsi qu'à certaines pratiques sportives. Le terme « kinésithérapie » a, quant à lui, été utilisé pour la première fois par le pédagogue suédois Pehr Henrik Ling. Durant le 19e siècle, dans la mouvance du courant hygiéniste, les médecins et les gymnastes de l'époque se déclarèrent convaincus de l'intérêt en médecine de l'utilisation des agents physiques dans le traitement de certaines maladies.

Les types de kinésithérapie

La kinésithérapie se fonde sur plusieurs méthodes dans le traitement des patients. Les méthodes les plus utilisées sont la kinésithérapie passive, la kinésithérapie active, la physiothérapie et kinésithérapie respiratoire.

  • La kinésithérapie passive

La kinésithérapie passive repose sur une série de masse, des étirements musculaires et la tractation des articulations ciblées. Le but de tous ces exercices est d'améliorer la mobilité des articulations et de redonner plus d'élasticité aux muscles. Dan le cas de certaines maladies de types neurologiques, la kinésithérapie est prescrite afin de lutter contre la raideur et la déformation des membres.

  • La kinésithérapie active

Contrairement à la kinésithérapie passive, l'ensemble des exercices sera pratiqué par le patient en vue de sa propre guérison. Une multitude d'exercices manuels et musculaires lui sera donc proposé par le kinésithérapeute, dans le but de faciliter sa rééducation. Cette formule est souvent envisagée après un accident ou la pose d'une prothèse. Dans ce cas, les exercices physiques pourront être réalisés à partir d'appareils de gymnastique, de systèmes de suspension ou en piscine. Par ailleurs, la rééducation aura pour but ultime l'amélioration de la posture du patient, le contrôle de son équilibre en station débout et la diminution d'éventuelles instabilités articulaires.

La physiothérapie et la kinésithérapie respiratoire

La physiothérapie et kinésithérapie respiratoire sont susceptibles de faire intervenir des agents chimiques comme des courants électriques et des appareils à vibrations. Dans le cadre d'une physiothérapie, le traitement consistera à la réadaptation des déficiences et des incapacités touchant le système neurologique, musculosquelettique et cardiorespiratoire du patient.

La profession de kinésithérapeute

Le terme kinésithérapeute désigne un professionnel de la santé qui pratique la kinésithérapie. Le kinésithérapeute aura donc à charge d'assurer la rééducation des personnes atteintes de traumatismes physiques, de paralysie, de troubles neurologiques, etc. Dans certains cas, il devra s'occuper de personnes souffrant d'affections respiratoires, circulatoires ou rhumatismales afin qu'il retrouve une fonction motrice normale.

En France, le titre de kinésithérapeute sera attribué aux personnes ayant obtenu un diplôme d'État validé par le Conseil national de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes et inscrites au Conseil national de l'Ordre. Les masseurs-kinésithérapeutes font donc partie du corps professionnel des rééducateurs et disposent d'un très large éventail de compétences.

La formation

Les études de kinésithérapie ont une durée minimum de trois (3) ans. En général, elle se déroule dans un IFMK (Institut Français de Masso-Kinésithérapie). L'admission en son sein est soumise à un concours très sélectif. En France, suite aux réformes dans le domaine des études sanitaires, certaines universités en partenariat avec les IFMK, offrent des modules d'enseignements réservés aux étudiants désireux poursuivre des études de masso-kinésithérapie.