Après une consultation médicale, on estime qu'un patient est atteint d'une insuffisance rénale en stade terminale lorsqu'il est constaté la destruction à 80 % des unités fonctionnelles de ses deux reins. Il lui est donc recommandé une transplantation rénale, le seul moyen de passer outre les séances de dialyse qui ne sont pas très commodes si on veut avoir une vie normale et harmonieuse. Cette opération n'est pas une intervention vitale pour le patient.
Un donneur pour la greffe
De toute évidence, il est nécessaire de trouver un donneur pour une greffe de rein. Celui-ci est le plus souvent une personne décédée même si dans certains cas, c'est un vivant qui accepte de donner son organe. Quoiqu'il en soit, le donneur peut être un membre de la famille du patient ou peut être simplement non apparenté.
Lorsque le donneur vivant appartient à la famille du malade, c'est le rein gauche qui est prélevé si les deux sont équivalents. Le moins performant est par contre prélevé au cas où les deux reins ne sont pas équivalents. Chez le donneur vivant, la chirurgie laparoscopique est appliquée pour le prélèvement du rein. Le chirurgien réalise pour cela une légère incision qu'il visualise à partir d'une caméra embarquée lors d'une autre coupure.
Précautions et traitements post-opératoires
Après la transplantation rénale, il est recommandé au patient de porter un masque durant 6 mois afin d'éviter des infections virales. Un certain nombre d'analyses sanguines sont nécessaires, de même que l'administration de médicament anti-rejet. En plus, une échographie est réalisée pour détecter un éventuel rejet du greffon. Et tous les 6 mois, une échographie Doppler rénale sera effectuée afin de vérifier l'absence de sténose de l'artère rénale. Le patient devra prendre à vie du Tacrolymus, de la cortisone et des immunosuppresseurs, des produits qui évitent le rejet du greffon.
Dans près de 25% des cas, un rejet aigu survient au cours des deux premiers mois qui suivent la transplantation. Mais avec la prise d'immunosuppresseurs, le patient n'aura aucune raison d'avoir des craintes à ce niveau. Une diversité de molécules est associée dans le traitement dont des anticorps anti-globules blancs, un antimétabolite, un inhibiteur de la calcineurine et des corticostéroïdes. Tout ceci se passe lors de la première semaine post-opératoire.
Toutefois, ce traitement diminue les défenses et ouvre la porte aux infections opportunistes, voire même à un cancer. C'est pourquoi, il est déconseillé aux personnes ayant des antécédents récents de cancer de subir une greffe de rein.
Un nouveau rein pour retrouver une vie normale
Si le greffé est tenu de suivre un traitement immunosuppresseur, c'est parce que cela met à l'abri des rejets et permet surtout d'avoir une vie normale. Le nouveau rein fonctionne aussitôt après la transplantation, même s'il faut indiquer que son top niveau est atteint après plusieurs semaines. Le greffé vit quasiment comme les autres, sans avoir à suivre de régime strict ou de se voir proscrire certaines activités. Les femmes greffées peuvent se permettre de prendre une grossesse sans aucun risque.