10 août 2014 AccueilTechniques médicalesChirurgieChirurgie mini-invasive

La chirurgie mini-invasive

Technique innovatrice, la chirurgie mini-invasive tend à remplacer la chirurgie classique du fait des avantages liés au confort du patient. Cette technique permet de limiter les traumatismes opératoires ainsi que les douleurs et les cicatrices.

La naissance de la chirurgie mini invasive est liée à l'évolution des techniques d'imagerie médicale qui ont permis une meilleure visualisation de l'intérieur du corps humain. Cette chirurgie ne nécessite pas de grandes incisions et peut être pratiquée sans hospitalisation.

Une méthode chirurgicale simple et efficace

Une chirurgie « classique » implique des incisions larges qui entraînent plusieurs désagréments comme les hématomes, les douleurs postopératoires, les risques hémorragies postopératoires, etc. Toutefois, la chirurgie mini-invasive se veut moins agressive dans son mode de réalisation. En effet, plus besoin de grandes incisions provoquant des saignements et cicatrices souvent inesthétiques. Pour la chirurgie mini invasive, trois petites incisions suffisent. Le temps d'intervention est en outre réduit et les risques de complications postopératoires sont nettement réduits avec cette technique.

La chirurgie mini invasive permet un retour rapide du patient à son domicile, moins de douleurs et de saignement durant l'intervention, facilitent la récupération avec des cicatrices assez discrètes.

Spécialités liées à la chirurgie mini invasive

Les équipes chirurgicales des différents domaines médicaux choisissent, de plus en plus, la chirurgie mini invasive pour l'application de leur intervention. De plus, l'avènement de la chirurgie mini-invasive a permis à de nouvelles disciplines de voir le jour (la neurochirurgie endoscopique, la chirurgie du dos et du pied). On la retrouve donc dans l'arthroscopie (endoscopie dédiée au traitement des articulations), la thoracoscopie (endoscopie thoracique), la laparoscopie/coelioscopie (endoscopie abdominale), etc.

Les premières chirurgies mini-invasive ont été réalisées dans le domaine de la coelioscopie. Elle servait à effectuer des ablations de kyste ovarien, à traiter des grossesses extra-utérines, etc.

Au niveau de la thoracoscopie, la technique permet de réaliser des valvuloplasties, des pontages coronariens, de traiter des cancers du poumon, etc.

En ce qui concerne l'arthroscopie, la chirurgie donne la possibilité de corriger certaines malformations du pied, de poser des prothèses, etc. En laparoscopie, il est désormais possible de limiter les incisions chirurgicales dans le traitement des cancers touchant les organes de l'appareil digestif (rein, estomac, colon, etc.).

Le déroulement d'une intervention

Une intervention mini-invasive repose sur l'utilisation de l'endoscope. L'endoscope se compose d'un fin tube équipé d'un système d'éclairage. Du fait de sa petite dimension, il peut être introduit dans le corps par de très petites incisions et même glissé à travers les voies naturelles. Lors de l'intervention, les instruments chirurgicaux miniaturisés ainsi qu'une caméra permettant le suivi de l'opération sont introduits à travers le tube de l'endoscope.

Une technique peu répandue

La chirurgie mini-invasive dispose de nombreux avantages pour le patient, mais aussi pour le chirurgien. Toutefois, l'application de cette méthode demeure difficile. En effet, elle nécessite généralement l'utilisation d'outils particuliers (système d'imagerie, outils chirurgicaux miniaturisés, etc.).

De plus, certaines méthodes mini-invasives font parfois appel à des technologies pointues comme les interventions assistées par un robot. De plus, le chirurgien doit disposer de certaines compétences pour être en mesure de réaliser de telles interventions. Ces différents facteurs rendent la technique inaccessible à certains centres hospitaliers.

Chirurgie

Techniques médicales

Santé Doc