5 août 2014 AccueilTechniques médicalesChirurgieCésarienne

La césarienne, nécessité, déroulement et possibles conséquences

La césarienne est une technique chirurgicale facilitant l’accouchement. Elle est employée lorsque des complications ou des pathologies apparaissent avant ou pendant le travail. La césarienne a pour objectif de préserver la vie de l’enfant et de la mère.

En vogue dans le milieu médical, cette méthode dite accouchement par voie haute est réalisée par un obstétricien. Le praticien se sert de nouvelles technologies parmi lesquelles le monitoring qui permet un suivi minutieux de la grossesse.

Quand fait-on appel à la césarienne ?

Dans la majorité des cas, les chirurgiens procèdent à une césarienne quand la santé de la mère ou de l'enfant est en danger. Les difficultés d'accouchement par la voie basse (la voie naturelle) influencent en grande partie la décision des spécialistes. Ces complications se manifestent de plusieurs manières : dilatation insuffisante du col, mauvaise position du bébé, hypotrophie du bébé, présence d'un kyste ovarien, incompatibilité de rhésus, etc.

En fonction des complications, le spécialiste peut décider de mener une césarienne plusieurs mois avant ou bien pendant l'accouchement. Pour effectuer une césarienne, la patiente doit être sous anesthésie. En général, une anesthésie péridurale suffit. Sous certaines conditions, le chirurgien peut opter pour une anesthésie générale.

Sous certaines conditions, une femme peut subir plusieurs fois une césarienne. Si elle a un bassin étroit par exemple, le spécialiste ou la sage femme devra systématiquement faire une césarienne à chaque grossesse.

Le déroulement de la césarienne

Une fois que le spécialiste prend la décision de faire une césarienne, le personnel médical prépare la patiente à l'intervention. Tout d'abord, une sonde est mise afin de vider la vessie. Après une désinfection minutieuse, le spécialiste procéde à l'incision de la peau et des muscles pour atteindre l'utérus. La plupart du temps, l'incision se fait de manière horizontale. Il s'agit de la « technique de Starck », de la « technique de Pfannenstiel » et de la « technique de Joel-Cohen ». Néanmoins, une incision verticale (technique de Rapin-Kustner) peut être menée lorsqu'il s'agit d'une patiente en surpoids.

Dès que l'enfant est retiré de l'utérus de la mère, l'incision est refermée à l'aide de fils ou d'agrafes. Dans des conditions normales de cicatrisation, les sutures sont enlevées au bout d'une semaine maximum. La durée d'une intervention dépend grandement de la technique employée ou des complications. En général, une césarienne dépasse rarement deux heures.

Possibles conséquences de la césarienne

Du point de vue esthétique, la cicatrice de l'opération est difficilement décelable. Toutefois, il est interdit d'exposer la cicatrice au soleil pendant une certaine période. Parfois, il est possible que la patiente subisse une nouvelle fois l'intervention. En effet, les contractions peuvent dans certains cas provoquer la réouverture de l'incision.

La césarienne peut affaiblir considérablement la mère. Cette fatigue peut entrainer une arrivée tardive du lait dans les seins. A l'instar d'autres techniques chirurgicales, des hématomes, des hémorragies tardives ou des gonflements peuvent apparaître après une césarienne. En fonction des cas, l'incision peut être très douloureuse. L'intensité de la douleur dépend de la fréquence des contractions post-natales. La survenue d'une infection est possible après une césarienne. Des cas de fistules ont été signalées après des césariennes.

Chirurgie

Techniques médicales

Santé Doc