Ce type d'examen est principalement effectué sur les patientes qui souffrent d'infection, de saignements génitaux (méno-métrorragies), etc. L'hystérosalpingographie permet également de déceler les formations de tumeurs, de fibromes ou de repérer d'éventuels rétrécissements des trompes. Il sert également à déceler des cas de stérilité.
Le fonctionnement de l'hystérosalpingographie
A l'instar d'autres techniques d'imagerie médicale, l'hystérosalpingographie utilise les rayons X. Ces rayons ne présentent aucun danger puisqu'ils sont utilisés à faibles doses. L'examen nécessite aussi l'injection de produit de contraste à base d'iode.
Ce produit à base d'iode possède des propriétés radio-opaques c'est-à-dire qu'il réduit la pénétration des rayons X. Il est injecté dans l'utérus de la patiente à l'aide d'une sonde. Une fois à l'intérieur de l'utérus, le produit de contraste commence à se répandre sur les parois de celui-ci. Lorsque les conditions sont remplies, le médecin pourra prendre des clichés de la zone.
L'hystérosalpingographie se fait à l'aide d'une machine qui se compose de trois éléments. Nous avons une table basculante qui sert à allonger la patiente durant l'examen.
L'appareil comprend un bras articulé situé au-dessus de la table. Cette entité qui dispose d'un émetteur à rayon X est manipulée par le radiologue en charge de l'examen. En général, un pupitre de commande est séparée de la salle d'analyse par une vitre plombée.
Le déroulement de l'hystérosalpingographie
L'examen se fait après la première partie du cycle menstruel. Si la patiente est enceinte, des dispositions seront prises par le médecin. Le jour de l'examen, il est demandé à la patiente de retirer certains vêtements pour le bon déroulement de l'examen. Il est préférable de se rendre aux toilettes avant l'examen pour être dans les meilleures conditions.
L'hystérosalpingographie est effectuée dans des conditions stériles. Le radiologue commence d'abord par la pose d'un spéculum puis procède à l'introduction de la sonde. À cette étape, le produit est injecté progressivement dans l'utérus. La patiente devra alors réduire ses mouvements ou même suspendre sa respiration lors de la prise des clichés. Il faut environ une demi-heure pour que l'examen s'achève.
Les inconvénients
Pendant l'examen, la pose de la sonde est l'étape la plus douloureuse. Toutefois, cette étape ne dure que quelques instants. Après l'examen, on peut noter un écoulement de produit. Il est conseillé d'utiliser une protection intime pour résoudre ce problème. Il n'est pas rare que le produit de contraste provoque des douleurs similaires aux règles. Des antidouleurs sont prescrits à cet effet.
L'hystérosalpingographie ne nécessite pas de préparation au préalable. Toutefois, les personnes allergiques doivent prendre des médicaments pour éviter des réactions allergiques.
L'examen peut également engendrer des infections dues à l'insertion de la sonde dans la cavité utérine. Une désinfection minutieuse du col traitera ce problème.