La myélographie est généralement suivie d'un examen de scanner pour corriger les insuffisances qu'elle comporte. C'est pourquoi bon nombre de spécialistes optent pour l'IRM. Cependant, la myélographie est toujours utilisée dans les centres médicaux. Elle sert principalement d'alternative à l'IRM lorsque les patients présentent certains symptômes tels que le surpoids, la claustrophobie, etc.
Se préparer à une myélographie
Avant une myélographie, le patient doit respecter certaines conditions pour faciliter le déroulement de l'examen. L'ingérer de produits pouvant contenir de l'iode ou de la baryte (baryum) est à proscrire. Ces composants peuvent limiter la visibilité de la moelle épinière sur les clichés radiographiques.
En plus des produits de contraste, le patient doit éviter la prise de médicaments anticoagulants, antidépresseurs ou antipsychotiques. Il existe bien d'autres produits susceptibles de nuire à l'examen. C'est pour cette raison qu'il est recommandé au patient de faire un rapport détaillé de ses antécédents de santé.
Le déroulement d'une myélographie
L'objectif de la myélographie est de rendre visibles les contours de la moelle épinière. Pour ce faire, la myélographie requiert l'utilisation de rayons X et l'injection de produit de contraste à bas d'iode. Ce produit de contraste est injecté dans le canal rachidien situé dans la colonne vertébrale. Dès l'injection, il se répand à l'intérieur de la moelle épinière.
La myélographie se déroule dans une salle qui comprend un appareil et un pupitre de commande. Les différents éléments sont séparés par une vitre protectrice. L'appareil est constitué d'une table basculante ainsi que d'un bras qui émet les rayons X.
Avant toute séance de myélographie, le personnel médical invitera le patient à retirer certains vêtements. Une fois prêt, ce dernier sera conduit dans la salle stérile. Ensuite, il sera allongé sur la table basculante avant de recevoir l'injection. Ce geste médical qui exige une position stable, se fait au bas du dos entre les vertèbres.
Quelques instants après l'injection, le radiologue va procéder à la prise de clichés. Cette étape nécessite également le calme et l'immobilité du patient. L'examen excède rarement trente minutes.
Après une myélographie, il est demandé au patient de boire beaucoup d'eau pour faciliter l'évacuation du produit de contraste hors de l'organisme.
Les inconvénients de l'examen
L'injection du produit de contraste reste l'un des moments les moins agréables d'une myélographie. Cependant, la douleur de la piqûre est assez brève.
Le produit de contraste peut engendrer des réactions allergiques chez certains patients. Ceux-ci devront prendre des médicaments antiallergiques avant et après la myélographie. À la suite de l'examen, il n'est pas rare que le patient ait des maux de tête. On note également la manifestation de nausée ou de douleurs musculaires. Pour limiter l'apparition de ces symptômes, le patient doit rester couché sur le dos pendant une journée.
Dans des cas plus rares, des complications relativement graves peuvent survenir. Il peut s'agir de crises d'épilepsie ou d'inflammations des racines nerveuses.