27 juillet 2014 AccueilMaladiesInfectionsRhinite

La rhinite, l’irritation des muqueuses nasales

La rhinite est une pathologie, qui se manifeste par une irritation et une inflammation aiguë ou chronique des muqueuses du nez. Elle peut être liée à une allergie ou non. Il existe plusieurs formes de rhinites : la rhinite vasomotrice, la rhinite aiguë virale, la rhinite non allergique à éosinophiles et la rhinite allergique. Cette dernière forme est la plus fréquente. Le traitement consiste à soulager les symptômes.

La rhinite allergique ou rhume des foins est la réaction de l'organisme en présence de corps étrangers comme les pollens de diverses plantes, la moisissure, des squames animales, des acariens, du venin d'abeille, du latex et de la pénicilline. De même, les fumées ou émanations industrielles, l'incinération ou du brûlage de matériaux et la circulation automobile sont susceptibles de générer une rhinite.

Symptômes

La rhinite débute généralement par des céphalées et éternuements violents et réguliers. Par la suite, le patient présente un écoulement nasal aqueux et parfois une obstruction bilatérale des narines. Ces signes sont, dans la plupart des cas, accompagnés par des démangeaisons au niveau du nez ou de troubles oculaire (conjonctivite avec larmoiement et prurit oculaire).

Tous ces signes provoquent une insomnie et une fatigue chez le sujet. En particulier, la rhinite allergique (encore appelé rhume des foins ou pollinose) affecte les yeux, le nez, la gorge et parfois les poumons. Ce type de rhinite se singularise par l'apparition d'une rougeur accompagné d'un prurit souvent intense des yeux et d'une toux. Des complications comme l'asthme ou la sinusite peuvent être provoquées par la rhinite.

Diagnostic

Par l'examen des symptômes, le spécialiste en ORL peut faire le diagnostic de la rhinite. Mais, il peut aussi avoir recours à certains tests (cutané ou sanguin) pour la confirmation et surtout pour découvrir la cause de l'allergie. Les tests évocateurs d'allergie sont le dosage des immunoglobulines E (IgE), le test Phadiatop, les tests cutanés. Toutefois, l'on peut recourir à la rhinomanométrie, un test de provocation nasale pour déceler la pathologie.

Traitement et prévention

Lorsqu'un individu est affecté par la rhinite, il faut nécessairement lui administrer un traitement médicamenteux. Ce traitement est symptomatique car visant à guérir les symptômes rapidement. Les médecins recommandent pour le nez, des pulvérisations de décongestionnants locaux ou des corticoïdes par voie nasale qui sont très efficaces en cas d'obstruction.

Toutefois, leur usage prolongé peut conduire à des complications. Entre outre, l'administration de médicaments antiallergiques (comme le cromoglicate de sodium) est indispensable pour lutter contre l'écoulement nasal, les démangeaisons et les éternuements. Les troubles oculaires peuvent être traités à l'aide de vasoconstricteurs en collyre associés ou non à un antiseptique, collyres antiallergiques au cromoglicate de sodium.

En dehors de la prise de médicament pharmaceutique, la baignade dans certaines eaux thermales (crénothérapie ou thermalisme) est aussi efficace contre la rhinite allergique et surtout pour éviter la surinfection.

La prévention consiste à déceler les allergènes (facteurs responsables) et à les supprimer. Lorsque la rhinite allergique est due à aux grains de pollen, l'élimination de la cause s'avère difficile dans la mesure où il s'agira de supprimer les pelouses, arbres et fleurs. Par contre, lorsqu'elle est provoquée par les acariens présents dans la poussière, la tâche est un peu plus aisée. Il suffit de procéder à l'aération des pièces, des aspirations fréquentes et l'utilisation de literie synthétique.