L'adénopathie cervicale peut se présenter sous plusieurs formes dont l'adénopathie cervicale unilatérale et l'adénopathie cervicale bilatérale. Le traitement de cette pathologie est essentiellement symptomatique. Elle consiste à traiter la cause à l'origine de l'adénopathie cervicale
Causes et symptômes de l'adénopathie cervicale
L'adénopathie cervicale est généralement le signe de certaines pathologies. De nombreuses infections peuvent être responsables de l'augmentation en volume des ganglions lymphatiques dans la zone du cou. Chez les adultes, les ganglions lymphatiques sains ne sont pas normalement palpables, mais s'ils s'agrandissent de plus de 1 cm de taille, ils deviennent palpables.
Chez les enfants, jusqu'à l'âge de 12 ans, les ganglions cervicaux peuvent être palpables et cela ne signifie pas une maladie quelconque. Au nombre des maladies pouvant induire un gonflement des ganglions cervicaux, on peut citer :
- la mononucléose infectieuse,
- la rubéole,
- l'hépatite virale,
- l'infection au VIH,
- l'infection à cytomégalovirus,
- la maladie des griffes du chat,
- des Infections bactériennes dues au streptocoque,
- la salmonellose,
- l'histoplasmose,
- l'infection au virus de l'immunodéficience humaine,
- la varicelle
- la brucellose.
De même des infections parasitaires (trypanosomiase, toxoplasmose) peuvent être à l'origine de l'adénopathie cervicale.
L'adénopathie cervicale se caractérise principalement par une augmentation importante du volume des ganglions lymphatiques accompagnée de douleurs locales, de transpirations nocturnes, de perte de poids, de malaise général et de fièvre dans certains cas.
Diagnostic de l'adénopathie cervicale
Il existe plusieurs techniques pour déceler une L'adénopathie cervicale. Au préalable, le médecin se renseigne généralement sur le passé du patient lors de la consultation pour connaitre les antécédents en cherchant à savoir si ce dernier à fait l'objet d'une radiothérapie dans son enfance, une intervention ayant porté sur la face (cancer) ou le cuir chevelu (mélanome) ou s'il a été victime d'une tuberculose.
Une fois ces informations recueillies, le médecin peut alors prescrire des examens complémentaires pour déceler et confirmer la pathologie à l'origine de la survenance de l'adénopathie cervicale. Il peut ainsi demander un examen sérologique (HIV, EBV, toxoplasmose, rubéole, maladie des griffes du chat) ou une échographie cervicale et thyroïdienne. Il pourra également prescrire une ponction au niveau de la tumeur (ganglions) pour faire un examen bactériologique et cytologique afin de déterminer le traitement approprié.
Traitement de l'adénopathie cervicale
L'adénopathie cervicale est la réaction normale du corps humain face à une infection ou à la présence d'un corps étranger. Dès lors, le traitement consiste à traiter la cause, c'est-à-dire la pathologie qui en est responsable. Ainsi, selon la pathologie à l'origine de l'adénopathie, le traitement pourra être fait par une antibiothérapie ou l'administration d'antalgiques.
Dans certains cas, une intervention chirurgicale sera nécessaire pour le drainage en cas d'abcès importants. La radiothérapie et la chimiothérapie seront employées lorsque l'adénopathie cervicale est due à un cancer.
La prévention de l'adénopathie cervicale consiste à la détection des facteurs de risque. Il s'agira donc de se prémunir contre les différentes pathologies, qui peuvent l'occasionner.