La dengue, autrefois connue sous les appellations de « fièvre rouge » et de « petit palu », est une infection virale transmise par un moustique du genre Aedes.
Symptômes
La grande majorité des cas de dengue (80%) est asymptomatique. Parfois, la maladie se présente sous la forme d'une fièvre sans grande gravité.
Cependant 5% des personnes infectées développent de sérieuses complications, qui peuvent conduire à la mort. La période d'incubation dure entre 3 et 14 jours, mais dans la majorité des cas elle s'étale entre 4 et 7 jours.
De ce fait des personnes ayant voyagé dans des régions où la maladie est endémique peuvent développer la maladie près d'une semaine après leur retour. Chez les enfants les symptômes sont très similaires à ceux d'un rhume ou d'une gastroentérite classique (diarrhée et vomissement). Les enfants en bas âge sont plus susceptibles de développer des complications graves.
Les symptômes les plus caractéristiques de la dengue incluent des accès soudains de fièvre, des céphalées, des douleurs articulaires et musculaires et des éruptions cutanées. La maladie comprend trois phases, à savoir la phase fébrile, la phase critique et la guérison. La première phase se caractérise par une forte fièvre (40°C) et une migraine. Elle a une durée allant de 2 à 7 semaines. Au cours de cette phase, le malade peut avoir des nausées et vomir.
Une éruption cutanée de vésicules peut survenir dans 50 à 80% des cas. Cette éruption peut être décrite comme des îles blanches dans une mer rouge. Chez certaines personnes, cette phase est suivie par une phase dite « critique au cours de laquelle on assiste à une fuite du plasma contenu dans les vaisseaux sanguins. Il s'ensuit une accumulation de fluide dans la cavité thoracique et abdominale et un déficit de l'alimentation sanguine de certains organes. On observe alors un dysfonctionnement de ces derniers.
Traitement
Il n'existe pas de traitement antiviral spécifique à la dengue. Le traitement se résume en un soulagement des symptômes. Il est très important d'assurer un équilibre au niveau de la répartition des fluides dans l'organisme. Les malades, qui sont capable de boire, d'uriner et qui n'ont pas de symptômes alarmants peuvent être suivi à domicile avec des examens quotidiens et une réhydratation orale. Ceux qui développent des symptômes inquiétant doivent être transférés dans un centre hospitalier disposant idéalement d'une unité de soins intensifs.
La réhydratation par intraveineuse n'est nécessaire que durant un à deux jours. Les techniques invasives telles que les intubations naso-gastriques et les injections intramusculaires doivent être évitées en raison des risques d'hémorragies. Le paracétamol est utilisé pour combattre la fièvre. L'aspirine et l'ibuprofène sont à éviter car ils peuvent aggraver les hémorragies