12 septembre 2014 AccueilDossiersSanté publiqueSIDASymptômes du SIDA

SIDA : signes avant-coureurs et symptômes

La contamination par le virus du SIDA peut rester asymptomatique chez plusieurs personnes. Chez d’autres, se manifeste une panoplie de symptômes et de signes avant-coureurs. A noter que les symptômes sont entre autres des douleurs, des malaises et de mauvaises sensations ressenties par le malade. Les signes sont plutôt des manifestations organiques apparentes, visibles ou palpables, qu’une autre personne (le voisinage, le médecin ...) peut aussi constater.

Une infection au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) peut ou ne pas aboutir au syndrome d'immuno-déficience acquise (SIDA), la phase terminale de la contamination. Due à une absence ou à une insuffisance de traitement après l'infection au VIH, le SIDA se traduit par une profonde désorganisation des défenses de l'organisme. Au nombre des signes et symptômes les plus caractéristiques du SIDA, on trouve un grand nombre d'affections opportunistes, dont la tuberculose et le sarcome de Kaposi.

Premiers signes et symptômes de la contamination

L'infection au VIH, qui précède le SIDA, est caractérisée par deux stades, à savoir la phase aigüe et la phase chronique.

Phase aigüe

Une fois contaminé, l'organisme exprime un ensemble de symptômes connus sous le nom de syndrome rétroviral aigu. Cette phase, qui débute 2 à 4 semaines après l'entrée du virus dans l'organisme et qui s'étale en général sur une à deux semaines, voit l'apparition de symptômes grippaux et de signes similaires à ceux de la maladie de Pfeiffer.

On note une inflammation de la gorge, de la fièvre, des éruptions cutanées, des migraines, une enflure des ganglions lymphatiques et des pustules au niveau de la bouche ainsi que des organes génitaux. De façon marginale, certains individus peuvent développer des affections opportunistes à l'instar des troubles digestifs et neurologiques. En raison de leur caractère non spécifique, ces symptômes peuvent être confondus à ceux de nombreuses autres maladies.

Phase chronique

Après la période aigüe, l'infection au VIH entre dans sa phase chronique. Ce stade, qui peut s'étaler sur 3 à 20 années, est caractérisé par l'absence ou la rareté de symptômes à ses débuts. Vers la fin de la phase chronique, le malade voit ses ganglions lymphatiques prendre du volume sans douleur apparente. Il perd du poids (moins de 10 % de sa masse corporelle), a de la fièvre et des troubles digestifs. Non traitée à ce stade, l'infection au VIH peut évoluer vers le SIDA.

Symptômes caractéristiques du SIDA

Le SIDA est la phase terminale de l'infection au VIH. A ce stade, la concentration de lymphocytes T4 est inférieure à 200 cellules par microlitre de sang et les défenses immunitaires sont entièrement perméables aux pathogènes.

Maladies opportunistes

Les bactéries, les virus, les parasites et les champignons parasites occasionnent un ensemble d'infections opportunistes au nombre desquels on retrouve une mycobactériose généralisée, la pneumocystose et le sarcome de Kaposi, qui est un cancer de la peau se manifestant par des plaques crouteuses sur la peau.

Le malade est frappé par un nombre impressionnant d'infections pulmonaires comme la tuberculose et pneumopathie interstitielle lymphoïde. Il a une diarrhée chronique et abondante. Ses yeux et son système nerveux central sont touchés. Il peut manifester une démence ou devenir aveugle suite à rétinite à cytomégalovirus.

Défaillance généralisée du système immunitaire

A ce stade tous les organes peuvent être touchés et la liste des maladies opportunistes qui peuvent se manifester est plutôt longue. Le système immunitaire étant devenu totalement perméable, les maladies mêmes les plus bénignes peuvent conduire à un désastre. Un simple rhume peut devenir mortel pour le malade. Ainsi, les bactéries, les champignons et les virus, qui en temps normal n'occasionnent aucun problème de santé chez l'homme peuvent développer une activité pathogène chez le malade du SIDA.

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