25 novembre 2014 AccueilDossiersSanté publiqueDiabèteDiabète de type 1

Le diabète de type 1, la dépendance à l’insuline

Le diabète de type 1 apparait quand le pancréas ne parvient plus à produire de l’insuline, une hormone permettant l’entrée du sucre dans l’organisme en vue de satisfaire ses besoins énergétiques. Il faut donc comprendre que si l’insuline n’est plus produite, les cellules du corps ne peuvent recevoir le sucre qui joue un rôle important dans la santé humaine. Ce problème de production est la conséquence d’une réaction anormale du système immunitaire. Le traitement de la maladie consistera simplement à faire un apport d’insuline.

Le diabète de type 1 ou insulino-dépendance est ce dont souffre les diabétiques dans 10 % des cas. Il apparait fréquemment chez l'enfant et le jeune adulte de moins de 30 ans. Une personne peut être atteinte du diabète de type 1 si un de ses parents proches (les géniteurs, le frère ou la sœur) en a souffert. En général des précautions doivent être prises contre l'hypertension artérielle, l'augmentation du cholestérol et plusieurs autres problèmes de santé quand on est atteint de cette pathologie.

Symptômes

Le sujet atteint du diabète de type 1 ressent des envies fréquentes d'uriner. En outre, on remarque une polyurie chez celui-ci, c'est-à-dire des urines en abondance. Il ressent également une envie courante de boire de l'eau, ce qu'on appelle polydipsie, et est très souvent fatigué. Et quand bien même l'appétit du sujet est au point, celui-ci présente un amaigrissement important.

D'autres symptômes surviennent si le patient n'est pas traité. Il s'agit cette fois d'une perte d'appétit, de nausées et vomissements, d'une somnolence et des perturbations au niveau de la vue. A cela, on ajoute l'odeur fruitée de son haleine et celle particulière des urines due à la production de corps cétoniques.

Traitement

Le diabète de type 1 se traite en faisant entrer du sucre dans les cellules de l'organisme, tout en contrôlant la glycémie. Un apport en insuline est réalisé quotidiennement de deux façons.

On distingue l'insulinothérapie conventionnelle imposant 2 à 3 injections sous-cutanées par jour et l'insulinothérapie fonctionnelle visant à imiter la production naturelle de l'insuline.

Dans le deuxième cas, 4 ou 5 injections devront être effectuées quotidiennement. Une pompe à insuline peut aussi être posée. La quantité d'hormone injectée dépend de plusieurs facteurs comme le poids du sujet, l'activité physique que celui-ci pourrait faire dans les heures qui suivent l'injection ou encore la proportion de glucides à ingérer au cours des repas à venir.

Complications liées au traitement

Des doses d'insuline inappropriées peuvent engendrer des complications chez le sujet. La quantité injectée est dans ce cas soit excessive ou soit insuffisante.

  • Dans le premier cas, il survient une hypoglycémie dont les signes sont divers. Parmi les plus courants, on peut citer des tremblements ou fourmillements, la nervosité, les sueurs, les vertiges, les troubles de l'humeur, les maux de tête, les nausées ou vomissements, une accélération du rythme cardiaque et une sensation de malaise suivie d'une grande fatigue. Le premier réflexe face à une telle situation est de consommer rapidement du sucre.
  • Lorsque la dose d'insuline est par contre insuffisante, il est plutôt question d'acido-cétose. Plusieurs signes annoncent cette insuffisance comme une fatigue anormale, une vision trouble, une soif intense et une envie régulière d'uriner. La seule chose à faire face à une acido-cétose est de contacter son médecin pour une modification des doses d'insuline.

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