14 octobre 2014 AccueilDossiersArticulationsPoignetSpondylarthrite ankylosante de la cheville

Cheville : causes, signes et traitement de spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante (SA) de la cheville est une affection inflammatoire chronique. Il s’agit d’une pathologie très répandue qui touche les jeunes adolescents (plus de 15 ans) et les adultes (moins de 50 ans). La spondylarthrite ankylosante atteint la plupart du temps les hommes ayant entamé leur trentième année.

La spondylarthrite ankylosante de la cheville est une pathologie inflammatoire. Il s'agit d'une maladie dégénérative causée par des infections (virus ou bactéries) ou par un antigène présent dans l'organisme. La pathologie touche également les autres articulations du corps tel que la hanche, le poignet, etc.

Les causes de la spondylarthrite ankylosante

Les différentes causes de l'affection se distinguent en deux catégories : les causes génétiques et les causes environnementales.

Les causes génétiques

La maladie pourrait être transmise par les gènes. Toutefois, la transmission de la pathologie aux descendants est très rare. Ce phénomène ne concerne que 10 % des cas reportés. Néanmoins, certains gènes peuvent être favorables à l'apparition de l'affection. En effet, près de 40 % des personnes ayant la pathologie inflammatoire ont des prédispositions génétiques. L'antigène en cause serait le HLA-B27.

Les causes environnementales

Ces causes concernent principalement les infections bactériennes ou d'autres types de maladies. Une spondylarthrite ankylosante peut donc survenir à la suite d'une infection due à une bactérie salmonella, yersinia ou shigella ou à un virus. En effet, certains de ces agents pathogènes peuvent engendrer une réaction inflammatoire au niveau de la poche synoviale.

Le diagnostic de la SA de la cheville

Le médecin traitant peut dépister la pathologie dégénérative par le biais de signes cliniques, radiologiques et biologiques.

Les signes cliniques

La maladie se manifeste le plus souvent par des douleurs vives. Celles-ci sont capables de perturber le sommeil du patient. En plus de ces douleurs, le patient aura du mal à mouvoir la cheville. En effet, la spondylarthrite ankylosante de la cheville peut toucher également le talon. Dans ce cas, on parle de talalgie. Il est possible que le patient soit atteint d'une enthésiopathie (inflammation des attaches des tissus ligamenteux) provoquée par la pathologie dégénérative.

Les signes radiologiques

En plus des examens cliniques, le médecin traitant peut proposer des examens radiologiques. De cette manière, il pourra offrir une interprétation plus précise des signes. Il recherche principalement sur les clichés radiographiques des ossifications des sous-périostées au niveau des talons.

Les signes biologiques

L'examen de sang mené est le dosage de l'antigène HLA-B27. Dans certains cas, la présence de l'antigène peut être un signe de la présence.

Les traitements

Le traitement tente de réduire l'inflammation au niveau de la cheville et de restreindre l'évolution de la spondylarthrite ankylosante. Suivant l'étendue de la pathologie, le patient bénéficiera d'un traitement médical et/ou d'une chirurgie orthopédique.

Le traitement médical

À ce niveau, le patient devra suivre un traitement médicamenteux à base d'anti-inflammatoires. Si l'affection est grave, il subira un traitement de fond avec des médicaments à base de salazosulfapyridine. En cas de fortes douleurs, le patient devra se reposer et éviter certaines activités au cours du traitement.

La chirurgie orthopédique

Le médecin traitant préconise une intervention dans le cadre d'une talalgie, d'une inflammation de la poche synoviale ou d'une destruction des tissus osseux. En fonction des cas, différentes méthodes chirurgicales orthopédiques sont utilisées (ligamentoplastie, arthrodèse, synovectomie, etc.).

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