Une rupture du ligament croisé antérieur peut induire d'autres lésions (méniscales, cartilagineuses). Si un traitement n'est pas réalisé dans la même année, le patient peut s'exposer à des complications relativement graves.
Au fil du temps, l'affection peut accroître les rechutes réduisant ainsi les possibilités d'une guérison complète. Il est également possible qu'il y ait une lacération de certains composants de l'articulation (cartilages, ménisques, etc.). Après une décennie, la rupture pourrait entraîner une arthrose.
Symptômes
Les signes d'une rupture du ligament croisé antérieur sont difficiles à détecter. En effet, il peut être confondu à une entorse. Toutefois, il existe certains signes qui permettent de déceler la pathologie.
Lors d'une torsion, un craquement peut se faire entendre. Il est ensuite accompagné d'une vive douleur. Après quelque instant, le genou se met à gonfler à cause du traumatisme subi. Il n'est pas rare que la rupture soit accompagnée d'un déboîtement. Il est important de rappeler que tout ces symptômes n'apparaissent pas dans chez tous les patients. Consulter un spécialiste est donc impératif pour avoir un diagnostic fiable.
Traitements
Pour traiter l'affection, on retrouve deux types de traitement : le traitement médical et le traitement chirurgical. L'une des méthodes est non-invasive tandis que l'autre sert de dernier recours.
Traitement médical
Si l'état de la rupture le permet, le médecin peut suggérer des séances de rééducation pour stabiliser l'articulation du genou. Le principal avantage de cette méthode est d'éviter les différents désagréments d'une opération toutefois, sans opération, il est difficile pour le patient de pratiquer certains sports.
Ttraitement chirurgical
Lorsque le traitement médical n'est pas concluant, le spécialiste a recours à la ligamentoplastie. Il s'agit d'une opération chirurgie ayant pour objectif la réparation d'un ligament. Elle suggère la greffe de tissus issus du patient. Il existe également d'autres méthodes telles que la pose de prothèse ligamentaire synthétique ou la plastie extra-articulaire. Elles sont peu employées en raison de leur complexité et de leur taux de réussite.
La ligamentoplastie permet donc au patient de reprendre ses activités sportives. Toutefois, la chirurgie s'accompagne généralement d'effets indésirables post opératoires comme d'hématomes, de douleurs ou d'éventuelles infections, etc. L'opération peut aussi échouer dans ce cas, la seule alternative est de reprendre la chirurgie.