Le contenu en vanadium des végétaux varie en fonction de la disponibilité de cet élément dans le sol. Il est généralement présent en de faibles quantités dans les aliments, en particulier dans les graisses et les huiles végétales. Les huiles de soja, de tournesol, de carthame, de maïs et d'olive contiennent de bonnes quantités de vanadium. Le sarrasin, le persil, l'avoine, le riz, les haricots verts, la carotte et le chou contiennent également du vanadium. L'aneth, les champignons et le radis ont des concentrations assez élevées, alors que les œufs en contiennent une quantité modérée.
La plupart des poissons sont pauvres en vanadium, mais les huîtres et le hareng en ont de bonnes proportions. L'absorption intestinale du vanadium est très modeste, probablement de l'ordre de 5 à 10 % de celle ingérée. Il est, cependant, assez rapidement utilisé. La majeure partie est éliminée dans les fèces ; tout ce qui est absorbé et non utilisé est éliminé dans l'urine. Chez l'homme, le vanadium est stocké essentiellement dans les tissus adipeux.
Fonctions biologiques du vanadium
On sait peu de choses concernant les fonctions du vanadium dans l'organisme. Le vanadium semble être impliqué dans les catécholamines et le métabolisme des lipides. Il a été démontré qu'il avait un effet positif sur la réduction de la production de cholestérol. Ceci peut être lié au potentiel hypocholestérolémiant des huiles polyinsaturées, qui sont de bonnes sources de vanadium. D'autres recherches indiquent son rôle dans le métabolisme du calcium, la croissance, la reproduction, la régulation du sucre dans le sang, et la production de globules rouges. La fonction de stimulation enzymatique du vanadium indique qu'il est impliqué dans la formation des os et des dents.
Toxicité du vanadium
On croyait autrefois que le vanadium était essentiellement non toxique pour l'homme, probablement en raison de sa faible absorption. Cependant, des études récentes ont révélé des niveaux élevés de vanadium chez les patients maniacodépressifs. Cette toxicité a été également relevée chez les rats. Les effets indésirables liés au vanadium incluent des douleurs d'estomac, la diarrhée, des nausées, des vomissements et la flatulence. En outre, certaines recherches suggèrent que la consommation excessive de vanadium peut causer des dommages au foie et/ou aux reins.
Signes de carence en vanadium
Les problèmes liés à une carence en vanadium n'ont pas été clairement défini chez l'homme, même si on soupçonne que de faibles niveaux de vanadium peuvent accroître la susceptibilité aux maladies cardiovasculaires, au cancer ou à l'hypercholestérolémie. Chez les poulets et les rats, la carence en vanadium provoque des défauts dans la croissance du plumage, des problèmes dans le développement des os, et des problèmes de reproduction.