31 juillet 2014 AccueilMaladiesTumeursTumeurs bénignesTumeurs bénignes des glandes salivaires

Les tumeurs bénignes des glandes salivaires

Composantes du système digestif, les glandes salivaires sont des organes glandulaires qui sont à l’origine de la production et de la sécrétion de la salive. Les glandes salivaires sont situées de part et d’autre de la cavité buccale. Elles sont constituées de deux grandes familles à savoir les glandes salivaires principales et les glandes salivaires accessoires.

Les glandes salivaires principales sont composées des glandes parotides, des glandes submandibulaires ou sous-maxillaires et les glandes sublinguales. Les glandes salivaires accessoires se composent des glandes du palais et du plancher de la bouche, des parois pharyngées, des trigones rétromolaires, du larynx, etc. Les glandes salivaires assurent plusieurs fonctions à travers la salive. Ce sont la lubrification de la bouche et la facilitation du passage des aliments dans l'œsophage, la digestion par l'estomac, la limitation de la prolifération bactérienne, la neutralisation de l'acidité buccale ainsi que la protection des dents.

Différents types

On distingue plusieurs types de tumeurs bénignes des glandes salivaires. Ce sont les adénomes, le cystadénolymphome, le cystadénome, le sialoblastome, les lésions lymphoépithéliales bénignes, le myoépithéliome et le papillome canalaire.

  • Les adénomes

Les adénomes se subdivisent en deux groupes à savoir les adénomes monomorphes et l'adénome pléomorphe. L'adénome pléomorphe est la plus courante des tumeurs bénignes des glandes salivaires. Il se loge le plus souvent dans les glandes parotides et parfois dans les glandes submandibulaires. Quant aux adénomes monomorphes, ils constituent les tumeurs bénignes les moins agressives des glandes salivaires. Ils sont de plusieurs types suivant leur localisation. Ce sont l'oncocytome, le lymphadénome sébacé, l'adénome canaliculaire, l'adénome basocellulaire et l'adénome sébacé.

  • Le cystadénolymphome

Appelé aussi tumeur de Warthin, le cystadénolymphome est la deuxième forme de tumeurs bénignes des glandes salivaires la plus courante. Il est plus observé au sein du genre masculin dont l'âge varie entre 40 et 70 ans et singulièrement chez les consommateurs de tabac. Il se localise généralement dans les glandes parotides.

  • Le sialoblastome et le papillome canalaire

Le sialoblastome est une tumeur congénitale très rare qui affecte les glandes parotide et submandibulaires des bébés. Quant au papillome canalaire, il se localise au sein du système canalaire des glandes salivaires.

  • Les lésions lymphoépithéliales bénignes

Les lésions lymphoépithéliales bénignes ou tumeur de Godwin sont des tumeurs qui affectent les deux faces du visage d'où son appellation de tumeur bilatérale. On les rencontre généralement chez les femmes.

  • Le cystadénome et le myoépithéliome Le cystadénome et le myoépithéliome font partie des tumeurs bénignes rares. Ils sont caractérisés par un gonflement non douloureux d'une région des glandes salivaires notamment la glande parotide en ce qui concerne le myoépithéliome.

Symptômes

Quoique que la plupart des tumeurs bénignes des glandes salivaires ne présentent pas de symptômes évidents du fait de leur caractère indolore, la présence de certaines manifestations sont cependant des signes précurseurs. Ce sont entre autre des ressentiments de douleurs voire impossibilité à avaler, des picotements et des engourdissements au niveau du visage, voire une paralysie faciale.

Diagnostic et traitement

Les tumeurs bénignes des glandes salivaires peuvent être diagnostiquées soit au cours d'un examen anatomopathologique, soit par une biopsie ou une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou par un examen tomodensitométrique (scanner).

Le traitement requis pour soigner les tumeurs bénignes des glandes salivaires est une ablation chirurgicale complète. Aussi, une analyse anatomopathologique permet également de traiter efficacement les tumeurs bénignes des glandes salivaires.

Tumeurs bénignes

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