Un individu âgée de 35 à 40 ans qui souffre d'essoufflement récurrent devrait consulter un médecin, car elle est susceptible d'être atteinte de la bronchite du fumeur. La spirométrie sert à confirmer le diagnostic. Le spiromètre est un petit appareil, qui permet de mesurer le degré d'obstruction des voies pulmonaire. En cas de doute une radiographie pulmonaire aide à lever toute équivoque. Par la suite, un questionnaire permet d'évaluer la gravité de la maladie.
Signes et symptômes
Au nombre des signes et symptômes les plus caractéristiques de la broncho-pneumopathie chronique obstructive, on retrouve la production excessive de mucus par les poumons, l'essoufflement et une toux grasse. Une toux chronique, qui s'étale sur plus de trois mois et qui s'accompagne d'expectoration est habituellement le premier symptôme à apparaître. L'essoufflement se traduit généralement par une respiration, qui exige d'importants efforts. Le malade a l'impression d'étouffer à tout moment. C'est le symptôme le plus dérangeant pour le malade. Certaines fois le malade ressent une compression de sa cage thoracique et a une respiration sifflante.
Causes
Le tabac est la cause primaire du BPCO. Dans certaines régions cette maladie peut être due à l'exposition à d'autres types de fumées telles que celles des cuisines. Mais en général les symptômes ne se développent qu'après des décennies d'exposition. Les fumeurs occasionnels ont 20% de chance de développer une broncho-pneumopathie chronique obstructive, tandis que pour les gros fumeurs, ce risque est évalué à 50%.
De plus les femmes qui fument ont un risque plus élevé de développer cette terrible maladie que leurs homologues masculins. Chez les non fumeurs, le tabagisme passif est responsable d'environ 20% des cas. Les cuisines mal ventilées utilisant du charbon de bois, des déjections animales ou du bois de chauffe sont la première cause de BPCO dans le tiers monde.
Les populations rurales sont moins touchées que les populations des grandes métropoles, ce qui laisse supposer que la pollution atmosphérique joue un rôle majeur dans le développement de la BPCO. La génétique joue également un rôle dans la contraction de la maladie. Les chercheurs ont ainsi découvert qu'une déficience d'origine génétique en alpha 1-antitrypsine était un facteur de risque supplémentaire.
Prévention
La prévention repose sur l'évitement du tabac, l'amélioration de la qualité de l'air et des vaccinations annuelles contre la grippe pour les personnes atteintes de bronchite chronique. Les politiques gouvernementales visant à l'interdiction de fumer dans les espaces publics, les campagnes anti-tabac, le durcissement des normes d'émissions et le port d'équipements de protection individuels pour les personnes travaillant dans les industries polluantes sont des mesures efficaces de prévention.
Traitement
Il n'y a pas de remède, mais les symptômes sont traitables et la progression de la maladie peut être retardée. Les principaux objectifs de la prise en charge visent à réduire les facteurs de risque, stabiliser le patient, prévenir et traiter les crises aiguës, et gérer les maladies associées. Les seules mesures ayant montré une efficacité dans la réduction de la mortalité sont la cessation du tabagisme et la supplémentation en oxygène.
Les autres recommandations comprennent : la vaccination contre la grippe une fois par an, la vaccination contre le pneumocoque une fois tous les de 5 ans, et la réduction de l'exposition à la pollution de l'air ambiant. L'utilisation de bronchodilatateurs, notamment les anticholinergiques et les β-antagonistes permet d'améliorer sensiblement l'état des malades.