6 octobre 2014 AccueilDossiersArticulationsHancheChirurgie de la hanche

La chirurgie de la hanche, en cas de dysfonctionnements sévères

Les dysfonctionnements de la hanche impactent négativement la vie et font souffrir énormément les patients. En cas de lésion profonde du cartilage, de dysplasie de la hanche ou de lésion du labrum acétabulaire, la chirurgie est parfois l’unique recours.

En fonction de la gravité du mal diagnostiqué, le chirurgien peut pratiquer un remplacement partiel (résurfaçage) ou un remplacement total de l'articulation. Ces interventions permettent d'améliorer la mobilité des patients ainsi que leur qualité de vie.

Quand a-t-on recours à la chirurgie de la hanche ?

Les pathologies qui peuvent endommager la hanche, et nécessiter parfois une intervention chirurgicale, comprennent l'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde et l'ostéonécrose. L'arthrose endommage le cartilage lisse, qui recouvre les extrémités des os et aide à fluidifier la mobilité des articulations.

Causée par une hyperactivité du système immunitaire, la polyarthrite rhumatoïde produit un type d'inflammation qui peut éroder l'os et le cartilage, déformant ainsi la hanche. L'ostéonécrose résulte d'un approvisionnement insuffisant en sang. Lorsqu'elle atteint la tête fémorale, on assiste à un affaissement de l'os et à la déformation de l'articulation. La chirurgie de la hanche peut être également envisagée en cas de douleurs persistant après la prise de médicament ou en cas de réduction poussée de la mobilité.

Interventions chirurgicales sur la hanche

Il existe en gros deux types d'opération chirurgicales de la hanche. La première appelée arthroplastie de la hanche consiste à remplacer l'articulation par une prothèse. La seconde nommée résurfaçage consiste à recouvrir les surfaces de l'articulation par des pièces métalliques.

Arthroplastie de la hanche

Au cours de cette intervention, la hanche défectueuse est entièrement remplacée par une prothèse. La prothèse en question est constituées de deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre. Ces deux éléments sont solidement fixés aux os par divers moyens. A cet effet, une partie du fémur, notamment la tête fémorale est retirée et remplacée par un pivot ayant une bille à son extrémité distale.

L'acétabulum est, lui remplacé par une cupule acétabulum, qui s'articule avec le premier élément. Ces deux éléments peuvent être fixés à l'os à l'aide d'un ciment acrylique ou par réhabilitation biologique en favorisant le recouvrement des pièces par la croissance du tissu osseux. Les pièces de cette prothèse sont conçues en divers éléments (titane, inox, céramique, polyéthylène). Tous les matériaux utilisés doivent être biocompatibles et avoir une grande résistance à l'usure.

Résurfaçage de la hanche

Le résurfaçage est une alternative à la pose de prothèse totale de la hanche. Elle consiste à réparer les surfaces endommagées de la tête fémorale et du cotyle acétabulaire. Au lieu de retirer la tête fémorale, on la coiffe avec une enveloppe métallique. De même, le cotyle acétabulaire est tapissée par une couche métallique.

Ce type d'opération présente un faible risque de dislocation et permet aux patient d'effectuer une activité physique intense contrairement à ceux qui reçoivent une prothèse. Cependant cette opération à l'inconvénient de libérer des particules métalliques dans l'organisme suite à l'usure des surfaces métalliques. Cette libération entraîne parfois des réactions inflammatoires.

Risques associés à la chirurgie de la hanche

Au nombre des risques liés aux interventions chirurgicales sur la hanche, on recense la formation de caillots sanguins, les infections et des fractures. Les mauvaises postures peuvent entraîner la dislocation des prothèses et on peut parfois assister à une différence de longueurs entre les deux jambes, qui peut conduire le patient à boiter.

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