23 juillet 2014 AccueilMédicamentsAnti-allergiquesAntihistaminiques anticholinergiques

Les antihistaminiques anticholinergiques

Les antihistaminiques anticholinergiques ou de première génération servent à traiter les symptômes d’une allergie. Ils aident à réaliser un traitement symptomatique sur une courte période. Néanmoins, ils ont la particularité de causer une somnolence.

De la grande famille des antiallergiques, les antihistaminiques anticholinergiques sont nombreux et agissent de plusieurs façons sur notre organisme. En raison des différents avantages dont ils bénéficient, les anticholinergiques se retrouvent dans plusieurs classes thérapeutiques. En effet, on les rencontre dans la famille des antidépresseurs, des neuroleptiques, des antispasmodiques, des antiparkinsoniens, mais aussi des antihistaminiques H1.

Le fonctionnement des antihistaminiques de 1ère génération

Comme leur nom l'indique, les antihistaminiques anticholinergiques permettent de stopper l'action d'une molécule sur certains récepteurs. La molécule en cause est l'histamine. Il s'agit d'une molécule naturellement présente dans le corps qui est produite par notre organisme sous certaines conditions.

Lorsque, l'histamine est libérée, elle se fixe sur les récepteurs H1 ce qui a pour effet d'engendrer des réactions œdémateuses. En freinant l'action de l'histamine, les antihistaminiques réduisent les symptômes liés à une allergie. Pour ce faire, ils se fixent sur les récepteurs H1 afin que l'histamine ne soit plus en mesure de le faire.

Les différents antihistaminiques anticholinergiques

Les antihistaminiques anticholinergiques se subdivisent en plusieurs sous classes. La cyproheptadine, l'alimémazine, la bromphéniramine, la dexchlorphéniramine, la méclizine, la hydroxyzine, l'isothipendyl, la méquitazine et la prométhazine constituent les différentes molécules de la famille des antihistaminiques de première génération.

Contrairement aux antihistaminiques de deuxième génération, ils ont également des propriétés sédatives et engendrent une somnolence qui peut réduire considérablement la condition physique de l'utilisateur.

L'emploi des antihistaminiques

Les antihistaminiques peuvent être administrés de différentes manières. Les antihistaminiques de première génération sont disponibles sous formes injectables (la prométhazine et la dexchlorphéniramine) ou sous forme de comprimés, de gélules et de solutions buvables (l'alimémazine, la cyproheptadine, l'hydroxyzine, la prométhazine, etc.).Ils permettent de traiter les symptômes d'une allergie. Ils sont particulièrement indiqués contre le rhume des foins, l'urticaire, la conjonctivite allergique, etc.

La majorité des antihistaminiques possède une activité adrénolytique c'est-à-dire qu'ils réduisent les effets de l'adrénaline et de la noradrénaline. Ils disposent d'effets atropiniques ou anticholinergiques.

Certaines molécules bénéficient de propriétés supplémentaires et sont employées à d'autres fins. C'est le cas de la prométhazine qui est utilisée comme anesthésique local. L'alimémazine est également employée dans le traitement symptomatique de la toux. La méclizine servait parfois de sédatif chez les personnes souffrant du mal des transports ou de crise de vertiges.

Les effets indésirables

Les antihistaminiques anticholinergiques entraînent divers effets secondaires durant leur utilisation. La somnolence est l'un des effets les plus récurrents. C'est pour cette raison qu'il est interdit à l'utilisateur d'effectuer des activités où la concentration est régulièrement sollicitée (conduite, emploi de machine dangereuse, etc.). Lorsqu'ils sont administrés par voie parentérale, ils peuvent provoquer une constipation, une sécheresse ou la rétention d'urine.

Ces effets secondaires surviennent rarement, mais l'association de plusieurs produits renfermant des anticholinergiques peut accroître les chances d'apparition des effets. Dans de rares cas, il est possible que l'utilisateur ait des réactions allergiques.

La femme enceinte doit également éviter de prendre les antihistaminiques pour des mesures de sécurité. Il est aussi interdit aux utilisateurs de prendre les antihistaminiques s'ils souffrent de glaucome ou d'adénome prostatique. Certains médicaments associés aux antiallergiques peuvent entraîner des complications. Les produits favorisant l'inhibition de la monoamine oxydase (IMAO), par exemple, font partie des médicaments à proscrire.

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