2 juillet 2014 AccueilMédicamentsAnti-allergiquesAntihistaminiques H1

Les antihistaminiques : inhibiteurs des récepteurs de la molécule d’histamine

Les antihistaminiques H1 sont des inhibiteurs des récepteurs d’une molécule appelée histamine. Ils sont présents dans les antiallergiques. Les antihistaminiques permettent de stopper les symptômes d’une réaction allergique. Ces médicaments se présentent sous plusieurs formes et aident à traiter plusieurs types d’allergies. Ils se subdivisent en deux groupes : les antihistaminiques de première génération et les antihistaminiques de deuxième génération.

On distingue deux grandes classes d'antihistaminiques H1. Ces différentes classes se différencient par leur génération ou leur propriété thérapeutique. On retrouve donc les antihistaminiques de la 1ère génération (sédatifs) et les antihistaminiques de la 2ème génération (non-sédatifs). Bien que les antihistaminiques soient différenciés par leur capacité sédative, il est possible qu'un antiallergique de la 2ème génération puisse avoir des effets sédatifs chez certains utilisateurs.

Les médicaments antihistaminiques de la 1ère génération sont parfois appelés antihistaminiques anticholinergique. Les produits vendus en pharmacie contiennent, dans certains cas, de l'alimémazine, de la bromphérniramine, de la carbinoxamine, de la dexchlorphéniramine, etc. Selon les produits, les antihistaminiques de la 2ème génération ou non-anticholinergique referment de la lévocétirizine, de la céririzine, de la desloratadine, de la loratadine ou de la féxofénadine. Ces différents composants sont dépourvus de propriétés sédatives en raison de leur faible capacité de pénétration dans le système cérébral.

Le fonctionnement des antihistaminiques H1

Depuis plus d'une cinquantaine d'années, les antihistaminiques interviennent dans le traitement symptomatique des allergies. Il s'agit d'une substance inhibitrice qui se fixe sur les récepteurs H1. Elle permet ainsi de stopper le fonctionnement de l'histamine qui est responsable des réactions allergiques. Lors de leur action, les antihistaminiques n'empêchent pas la libération d'histamine.

L'histamine est, en effet, une molécule que l'on retrouve dans la majorité des tissus de notre organisme. Elle a la capacité de provoquer la contraction des muscles lisses, d'accroître la production de suc gastrique et d'engendrer la vasodilatation des capillaires.

En plus de leur rôle d'inhibiteur, les antihistaminiques disposent des mêmes propriétés que l'atropine (alcaloïde antispasmodique et dilatateur de pupille) et permettent de réduire les effets de l'adrénaline.

Les traitements à base d'antihistaminiques

Les antiallergiques renfermant des antihistaminiques servent à traiter différents types de réactions allergiques. Ils sont efficaces contre les urticaires, les conjonctivites, les rhinites, etc. Certaines allergies comme l'asthme ne peuvent être traités par les antihistaminiques. De plus, ils ne sont pas assez puissants pour faire face à des réactions allergiques graves comme les chocs anaphylactiques. Par contre, ils sont utilisés, parfois, comme traitement préventif.

Les antihistaminiques sont vendus sous plusieurs formes dans les pharmacies. Ils sont disponibles en collyres pour traiter les conjonctivites allergiques. En solution nasale, ils permettent de soigner les affections comme les rhinites allergiques. Au niveau des réactions allergiques cutanées, il existe plusieurs préparations contenant la prométhazine et la diphenhydramine.

Les inconvénients des antihistaminiques H1

Un récurent inconvénient des antihistaminiques est la somnolence. En effet, il est possible que l'utilisateur soit exposé à cet effet indésirable durant l'emploi des antihistaminiques sédatifs. Dans de rares cas, les antihistaminiques non sédatifs peuvent provoquer la somnolence. C'est pourquoi, lors du premier traitement, il est conseillé de prêter attention à son état physique.

Certains antihistaminiques peuvent causer des complications graves comme l'inhibition des canaux potassiques, les troubles cardiaques, etc. Cependant, une grande partie de ces antihistaminiques (terfénadine, astémizole, etc.) ont été retirés du marché. Pour des mesures de précautions, il est interdit à la femme enceinte de prendre les antihistaminiques dans les trois premiers mois.

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