Il existe plusieurs classes d'antihistaminiques que l'on retrouve dans les pharmacies. Parmi ces classes, nous avons la bilastine, la cétirizine, l'ébastine, la desloratadine, la lévocétirizine, la fexofénadine, la rupatadine, la kétotifène, la mizolastine, la loratadine, etc. La majorité des antihistaminiques de deuxième génération n'ont pas d'effets sédatifs toutefois, certains d'entre eux disposent de cette propriété (l'oxatomide).
Les antihistaminiques sont vendus sous plusieurs formes dans les pharmacies. En fonction de l'allergie, il est possible de rencontrer des médicaments en comprimés, en gélules, en gel, en solution (collyres), etc.
Le fonctionnement des antiallergiques
Les antihistaminiques non anticholinergiques font partie d'une sous-classe des antihistaminiques H1. Les antihistaminiques H1 ont la particularité de stopper les effets de l'histamine (molécule responsable de plusieurs allergies) en agissant sur les récepteurs H1. L'action sur les récepteurs H1 permet de contracter le muscle lisse viscéral, de relâcher le muscle lisse vasculaire, d'accroître la perméabilité vasculaire, d'agir sur la perception par l'organisme de stimulations nocives.
Les antihistaminiques de 2ème génération disposent d'une demi-vie beaucoup plus longue que celle des antihistaminiques anticholinergiques. Ils disposent d'une bonne liposolubilité qui leur permet de bénéficier d'un volume de distribution élevé. De plus, leur durée de concentration maximale est relativement courte. Il faut compter 2 à 3 heures dans la majorité des cas.
Le traitement à base d'antihistaminiques
Les antiallergiques antihistaminiques permettent de traiter plusieurs types de symptômes, mais ils ne sont pas en mesure de guérir d'une allergie. C'est également le cas des antihistaminiques non anticholinergiques. Il n'est donc pas nécessaire pour l'utilisateur d'effectuer un traitement préventif d'une allergie. Par contre, les antiallergiques pourront réduire les effets d'une allergie cutanée, respiratoire, alimentaire, etc. Pour le traitement d'une rhinite allergique ou d'une conjonctivite allergique, il faut compter une semaine environ. Il faut trois jours, en général, dans le cadre d'un traitement d'une urticaire. Toutefois, la durée du traitement repose sur plusieurs facteurs (l'étendue de l'affection, l'âge de l'utilisateur, le type d'allergie, etc.).
Les antihistaminiques sont efficaces contre les allergies accompagnées de symptômes bénins, mais ils ne sont pas en mesure de traiter des réactions allergiques graves comme les chocs anaphylactiques. De plus si les symptômes d'une allergie persistent malgré l'emploi des médicaments, il est conseillé à l'utilisateur de consulter un médecin dans les plus brefs délais.
Les effets secondaires et les contre-indications
En général, il y a très peu d'effets indésirables au niveau des antihistaminiques non anticholinergiques. Les effets indésirables se traduisent par des somnolences, des maux de tête, des sensations de fatigue, etc. D'autres antihistaminiques de la même famille tels que la terfénadine et l'astémizole peuvent provoquer des complications plus graves (torsades des pointes). En raison de leurs effets indésirables, ils ont été retirés des pharmacies.
Il est interdit à l'utilisateur de prendre les antihistaminiques non anticholinergiques durant la grossesse ou l'allaitement. Bien que les antihistaminiques non anticholinergiques n'aient pas d'effets sédatifs, il est tout de même recommandé aux utilisateurs d'éviter la conduite ou toutes autres activités nécessitant une concentration continue.