27 juillet 2014 AccueilMédicamentsPsychotrophesBenzodiazépines

Les benzodiazépines : classification, fonctionnement et effets secondaires

Les benzodiazépines font partie de la grande famille des psychotropes. Elles se subdivisent en plusieurs classes. Chaque classe de benzodiazépines se distingue par leur action sur l’organisme ainsi que leur capacité de résorptions. Les benzodiazépines sont employées comme antidouleurs, anesthésiques, anxiolytiques, etc.

Les benzodiazépines qu'on retrouve dans les produits pharmaceutiques bénéficient de plusieurs propriétés. Certains médicaments renfermant des benzodiazépines peuvent donc avoir des effets hypnotiques, myorelaxants, anxiolytiques, anticonvulsivants, etc. Il est possible de rencontrer des molécules qui ne possèdent pas la même structure que les benzodiazépines, mais disposent des mêmes propriétés que les benzodiazépines.

Les différentes classes de benzodiazépines

Les différents types de benzodiazépines ont parfois les mêmes indications et les mêmes effets secondaires. Pour faire la distinction entre les différentes benzodiazépines, les spécialistes se sont basées sur la pharmacocinétique (temps d'absorption et durée d'action) et la pharmacodynamique (l'action de la molécule sur l'organisme) des molécules.

Nous avons les benzodiazépines anxiolytiques, hypnotiques, anesthésiques et antiépileptiques. Les benzodiazépines anxiolytiques sont employées comme des médicaments symptomatiques. Ils aident à réduire la douleur ou à surmonter une étape d'une pathologie. Les benzodiazépines anxiolytiques se subdivisent plusieurs molécules comme le diazépam, le nordazépam, le bromazépam, le clobazam, l'oxazépam, le prazépam, etc.

Les benzodiazépines hypnotiques ont des propriétés sédatives. En effet, elles facilitent et améliorent la qualité du sommeil. Contrairement aux barbituriques, l'utilisation prolongée des benzodiazépines ne réduit pas les effets de ceux-ci. Le nitrazépam, le témazépam, le loprazolam, l'estazolam et le flunitrazépam font partie des benzodiazépines hypnotiques.

Les benzodiazépines antiépileptiques disposent de capacités anticonvulsivantes. Elles sont prescrites dans le cadre du traitement de certaines épilepsies. Le clonazépam est une benzodiazépine antiépileptique. Les benzodiazépines anesthésiques permettent de provoquer un sommeil artificiel (anesthésie générale). Elles bénéficient également d'effets amnésiants. Le midazolam est une benzodiazépine anesthésique.

Le fonctionnement des benzodiazépines

Les benzodiazépines sont des molécules inhibitrices qui agissent sur certains récepteurs. En effet, ils permettent l'ouverture du canal Cl- par le GABA. Toutefois, il existe d'autres types de benzodiazépines qui favorisent la fermeture de ce canal ou qui se fixent simplement sur les récepteurs sans engendrer de réactions.

Les benzodiazépines anxiolytiques disposent d'une demi-vie supérieure à celle des benzodiazépines hypnotiques. Tandis que les benzodiazépines anesthésiques ont une demi-vie relativement courte (entre 2 et 3 heures).

Les effets secondaires

Les benzodiazépines entrainent peu d'effets secondaires lorsqu'elles sont employées dans les bonnes conditions. L'un des effets indésirables les plus fréquents est la somnolence. Ces somnolences sont à l'origine de la réduction des capacités psychomotrices. Ces difficultés de coordinations des mouvements peuvent entraîner parfois des chutes.

L'utilisation des benzodiazépines peut provoquer une amnésie rétrograde. Cet effet survient le plus souvent durant un traitement prolongé à base de benzodiazépines ou lorsque la posologie est élevée. On observe de même la survenance d'une hypotonie musculaire ainsi que des insuffisances respiratoires. Les personnes ayant des difficultés respiratoires ne peuvent prendre les produits à base de benzodiazépines.

La consommation d'alcool durant le traitement est également déconseillée. Les benzodiazépines ont la capacité de potentialiser les effets des boissons alcoolisées. À la suite d'un traitement prolongé, le risque de dépendance aux benzodiazépines est envisageable. La dépendance se traduit par des rebonds d'insomnies, des myalgies, des agitations ou même des convulsions.