Corriger le comportement antisocial de l’adolescence

Le comportement antisocial de l’adolescence est souvent défini comme un ensemble d’actes qui ne favorisent pas l’établissement des liens sociaux ou d'interactions sociales acceptables.

Ces actes sont des réactions observables et structurées caractérisées entre autres par un mépris manifeste à l’égard des bonnes mœurs, du droit et des besoins d’autrui.

Le passage à l’acte au cours de la phase juvénile peut ainsi nuire aux autres et avoir des répercussions sociales négatives. La persistance et la chronicité de ces comportements perturbateurs, rebelles et agressifs peuvent s’inscrire dans un cadre psychopathologique et favoriser le développement des troubles de la conduite ou d’une personnalité antisociale. Les troubles et la personnalité de l’adulte peuvent, ainsi, éclore ou se manifester déjà au cours de l’adolescence.

Les indicateurs du comportement antisocial de l’adolescence

Les indicateurs de comportement antisocial chez l’adolescent pourraient inclure :

Les causes des comportements antisociaux ne sauraient résulter d’un seul facteur. Les réactions observables lors de la période conflictuelle et angoissante qui prédomine au cours de l’adolescence, dans un contexte de circonstances, impliquant la combinaison de multiples facteurs favorisant le passage à l’acte. Des facteurs, d’ordre psychologique, familial, social ou organique, peuvent être à l’origine d’un comportement antisocial chez l’adolescent.

Facteurs psychologiques :

Facteurs familiaux :

Facteurs sociaux :

Facteurs organiques :

Une intervention ciblant les comportements antisociaux est une approche efficace pour prévenir l’aggravation des problèmes de comportement chez l’adolescent. Elle s’avère utile lorsqu’elle combine les thérapies individuelles, familiales ou de groupe impliquant les pairs. Ces approches thérapeutiques peuvent faciliter la promotion des comportements positifs chez les adolescents, la résolution des conflits et les relations interpersonnelles, en développant par ailleurs les compétences parentales.

De façon spécifique, les thérapies cognitives et comportementales contribuent au développement des comportements sociaux en favorisant une expression saine des émotions. Elles ont également pour objectif la réduction des comportements agressifs, l’augmentation des interactions prosociales et le traitement des distorsions cognitives.

Les interventions pharmacologiques sont essentiellement destinées à réduire l’hyperactivité et l’impulsivité par le biais des psychostimulants et/ou des stabilisateurs de l’humeur.

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